Une procédure d’extradition bloquée par le recours pour faux & usages de faux à l’encontre du juge d’instruction burkinabé poursuivi en France devant une chambre criminelle pour tentative d’obstruction à jugement. François Compaoré retrouve le droit de circuler, y compris en Côte d’Ivoire. En revanche, il reste sur le coup d’une demande d’extradition, «bloquée » par une procédure en Cassation qui peut durer jusqu’en 2020. Quand la nouvelle de l’extradition est tombée, les avocats ont introduit un pourvoi en cassation. À la suite de la décision en appel de la justice française d’autoriser l’extradition de François Compaoré, conformément aux accords judiciaires qui lient le Burkina à la France.
L’État burkinabé, émetteur du mandat d’expédition devrait encore se confronter aux nouvelles pièces que compte déposer le conseil de François Compaoré.
Selon un expert judiciaire habitué à ce genre de joutes, il argue que rien n’est encore gagné ni perdu pour chacune des parties. À l’évidence, c’est la dernière bataille devant les tribunaux français avant que la diplomatie ne prenne le relais.
Avec Confidentiel Afrique
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