Luanda évoque des questions de sécurisation de la zone et de stabilisation du pays. Cette opération dénommée « transparence » s’inscrit aussi dans le cadre de la lutte contre le trafic de diamant. Le métal précieux est exploité de façon clandestine en Angola. Selon Pedro Sebastiao, le ministre d’Etat qui dirige cette opération, « des diamants d’une valeur d’un million de dollars ont été saisis » dans cette politique de recouvrement.
Kinshasa proteste et manifeste son indignation
Les autorités congolaises estiment que 30.000 de ces migrants ont été expulsés de façon « brutale » avec même « des pertes en vies humaines ».
Les ONG craignent une crise humanitaire. Des centaines de milliers de migrants congolais sont établis dans les mines de diamant au bord de la province du Cabinda en Angola depuis la crise politique de leur pays. Dans cette frontière avec le Congo, environ 380.000 migrants se sont vus expulser en un mois par le gouvernement angolais. Le dernier rapport du haut commissariat aux réfugiés (HCR) souligne qu’entre 52000 et 78000 personnes ont traversé la frontière angolaise en 10 jours. Une situation qui fait craindre une crise sanitaire de grande ampleur au sein de cette vague de déplacés. Certaines ONG humanitaires redoutent le déclenchement d’une épidémie qui serait difficile à maîtriser, du fait de manque d’infrastructures dans la zone. Les ONG s’organisent afin de mieux faire face à l’ampleur des dégâts.
Par FM avec Confidentiel Afrique
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