«L’industrie que tout le monde sait actuellement sera méconnaissable dans cinq à sept ans », a déclaré Tony O’Neill, directeur technique d’Anglo American. Il parlait avant le premier séminaire 4IR in Mining en Afrique du Sud. L’événement est prévu dans la province du Gauteng le 31 mai prochain. Baletsema Mining Services, en partenariat avec BotsZa, organise la conférence.
« Nous avons hâte d’accueillir de puissants champions de l’industrie dans notre panel ainsi que des intervenants importants de la chaîne de valeur minière, non seulement pour animer une conversation lors du séminaire mais aussi pour permettre au public de quitter la salle avec une certaine connaissance de l’avenir de l’exploitation minière et des mesures qui peuvent être prises pour assurer une transition 4IR aussi fluide que possible »; dit Bokang Kelepa, Directeur Général de Baletsema Mining Services.
Gwede Mantashe, ministre des Ressources minérales, avait lors d’un Invest in African Mining Indaba en février dernier s’était longuement épanché sur la Charte minière III et ses exigences en matière de biens et services miniers produits localement.
« Cette exigence offre aux sociétés de technologie minière sud-africaines la possibilité de contribuer énormément à l’intégration de la quatrième révolution industrielle dans le secteur minier et, espérons-le à stimuler l’esprit d’entreprise à cet égard », avait déclaré Mantashe.
A la faveur de l’avènement au pouvoir du Président, Cyril Ramaphosa, le géant sud-africain entend changer de cap dans le secteur stratégique minier. Avec à la clé, la nomination d’une commission présidentielle sur la 4IR, forte de 30 membres et la création d’une commission et celle d’un environnement dans lequel l’industrie minière va prospérer dans l’intérêt de tous les citoyens.
Par AF avec Confidentiel Afrique
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