Au Nigéria, le secteur de l’assurance entend rouler désormais sur du velours. Des décisions majeures viennent d’être prises par le régulateur national.
Assureurs vie :
catégorie 1 (risque élevé) : ils devront désormais disposer d’un capital minimum de 6 milliards NGN (16,56 millions USD) contre 2 milliards NGN (5,52 millions USD) actuellement.
catégorie 2 (risque moyen) : l’augmentation du capital passe de 2 milliards NGN (5,52 millions USD) à 3 milliards NGN (8,28 millions USD).
catégorie 3 (faible risque) : le capital reste inchangé à 2 milliards NGN (5,52 millions USD).
Assureurs non vie :
catégorie 1 (couvrant les risques pétroliers et gaziers) : les compagnies devront porter leur capital de 3 milliards NGN (8,28 millions USD) à 9 milliards NGN (24,84 millions USD).
catégorie 2 (offrant des garanties engineering et maritime) : les assureurs seront contraints de faire passer leur capital à 4,5 milliards NGN (12,42 millions USD),
catégorie 3 (automobile, incendie…) : le capital reste inchangé à 3 milliards NGN (8,28 millions USD).
Sociétés composites regroupant des activités vie et non vie :
catégorie 1 : le capital passe de 5 à 15 milliards NGN (de 13,8 à 41,4 millions USD).
catégorie 2 : le capital augmente de 5 à 7,5 milliards NGN (de 13,8 à 20,7 millions USD).
catégorie 3 : le capital reste inchangé à 5 milliards NGN (13,8 millions USD).
Les compagnies d’assurance ont jusqu’au 1er janvier 2019 pour se conformer à cette nouvelle exigence.
Il y’a quelques mois, 9 sociétés d’assurance vie nigérianes avaient été sommées à restituer à la Pension Transitional Arrangement Directorate (PTAD), qui fait office d’organisme en charge de la gestion des fonds de pension, près 25 milliards de nairas (70 millions dollars) de fonds perçus pour le compte des retraités de l’administration publique nigériane.
Par la Rédaction de Confidentiel Afrique
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