
Vêtu d’une traditionnelle djellaba blanche et d’un turban au cou, accompagné d’une forte délégation constituée de militaires et des membres des forces de sécurité. L’ancien chef d’Etat Omar El Béchir destitué en avril dernier par l’armée, a fait sa première apparition, hier, devant les locaux du parquet de Khartoum.
Une fois devant la barre, l’ex-président et homme fort de Khartoum a été mis au courant des faits qui lui sont reprochés. Il s’agit de corruption, possession de devises étrangères, d’avoir acquis des richesses de façon suspecte et illégale, il est également poursuivi d’avoir ordonné ‘’ l’Etat d’urgence’’, selon Aladdin Dafallah, un responsable du parquet.
Dimanche 16 juin, Omar El Béchir a été déféré au parquet en charge des affaires de corruption à Khartoum.
L’ancien président du Soudan est également poursuivi pour suspicions de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme, selon le procureur général.
La Cour Pénale Internationale (CPI) accuse l’ancien homme fort du Soudan de crimes de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre pour le conflit au Darfour. Un conflit qui avait fait plus de 300.000 morts, selon un rapport des Nations Unies.
Malgré l’incarcération d’Omar El-Béchir, le peuple soudanais est toujours dans la rue et réclame avec énergie et sans équivoque que le pouvoir soit rendu au civil.
Par A.F.B avec Confidentiel Afrique
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