
Ce mardi matin, boutiques, entreprises et services publics ont baissé les rideaux. Les activités sont au ralenti. Hormis cette grève généralisée, le Ramadan y met sa couche. Des vols ont été annulés à l’aéroport de Khartoum.
Depuis la semaine dernière, plusieurs syndicats et secteurs stratégiques ont annoncé leur soutien à cette grève générale. Les services médicaux, pétroliers et bancaires ont affiché leur volonté de participer et de faire la grève aux côtés des autres forces vives du pays.
Et pourtant, les militaires avaient menacé de sévir. Le numéro deux de la junte, Hemeti avait promis le licenciement des grévistes et annoncé que les non grévistes eux percevraient un triple salaire. Mais beaucoup de soudanais ont répliqué en défiant le chef militaire.
Les soldats exigent les deux-tiers des postes au Conseil souverain, ce qui n’est pas acceptable pour les civils.
Par M.MB avec Confidentiel Afrique
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