Le sommet du G7 qui s’est ouvert samedi à Biarritz a été remanié dans la plénitude de son format classique. Cinq pays africains y participent au titre d’invités. Pour cette fois-ci, le Président français Emmanuel Macron a décidé d’inviter huit pays non-membres dont cinq africains.
L’Afrique du Sud a été conviée de même que l’Inde, l’Australie et le Chili en tant que «grands partenaires engagés dans la protection et la promotion des libertés démocratiques».
Le Président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré, qui assure la présidence du G5 Sahel est arrivé à Biarritz. Les Présidents Macky SALL et Paul KAGAME sont aussi présents aux côtés du Président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahammat. Ce dernier a consacré son séjour à Biarritz à des discussions de haut niveau sur les nouveaux enjeux et défis du monde. Une occasion pour Moussa Faki Mahamat de s’épancher sur ce vaste écosystème de poudrière qui sévit en Libye depuis huit ans. Vu sous le prisme d’un état en déliquescence où les fractures sociales et géopolitiques sont déconcertantes d’un niveau exponentiel.
Chez Moussa Faki Mahamat, les voies de l’espérance sont obstruées et il urge de recoudre les cassures pour sauver de ce qui reste de l’humanisme du peuple libyen.
‘’ La Libye est descendue dans l’abîme pour les 8 dernières années. Les ingérences extérieures sont légion et connues de tous en sus de l’embargo sur les armes est défié ouvertement. La communauté internationale doit repenser son engagement et parler d’une seule voix claire. La formule d’engagement actuelle ne fonctionne pas’’ a reconnu le Tchadien Moussa Faki Mahamat.
Par Confidentiel Afrique
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