
La réquisition d’information de Inzun Kakiak Justin est datée en fait du 17 août et est signée par son adjoint Jean-Hervé Mbelu Biosha fait des vagues. Confidentiel Afrique a pu démêler l’écheveau qui met la République congolaise dans un souffre-douleur politique aux fragments insoupçonnés. Le courrier que publie dans son intégralité Confidentiel Afrique, apprend que l’Administrateur général se trouvait en effet en mission au moment de l’envoi à l’inspecteur général des finances.
Le patron de l’ANR, rappelant sa mission réglementaire, requiert donc « pour des raisons impérieuses de sécurité d’État » en gras dans le courrier, l’inspecteur général des finances à Kinshasa, d’auditer tous les décaissements de fonds du trésor public en faveur de tous les ministères du gouvernement depuis l’investiture du Chef de l’État Félix Abtoibe Tshisekedi Tshilombo.
Ensuite le document révèle la saisine de tous les bons de retrait de fonds émis par les ministères depuis l’investiture du Président Felix Tshishekedi jusqu’à ce jour et exige de ces différents ministères tous les dossiers initiés et instruits par eux pour sortir des fonds et enfin devoir faire les rapports circonstanciés sur les dits dossiers ».
« Il y a extrême urgence » conclut la missive en mettant cette dernière phrase aussi en gras.
Carambouille et déballage électrocutent la République
C’est à toute évidence, le début d’un feuilleton implacable à l’odeur de carambouille sur fond de déballage insoupçonné qui tétanise le monde des affaires au delà des cabinets ministériels.
Noel Tshiani, un économiste qui a investi l’arène politique depuis réagit en affirmant à Confidentiel Afrique que « c’est une bonne chose que l’inspection générale des finances audite les services publics. Mon souhait est que l’audit couvre aussi les 18 années de la gestion du pays par Joseph Kabila ».
Le printemps des boules puantes commence mal à Kinshasa et agace alors que le gouvernement peine toujours à se former plusieurs mois après l’investiture du Président Félix Tshishekedi qui a succédé a Joseph Kabila, un Président Bis derrière les chaumières présidentielles.
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Par Oussouf Diagola, Grand Reporter à Paris (Confidentiel Afrique)
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