La BAD a été choisie en 2020 par les partenaires au développement pour abriter le Bureau régional pour l’Afrique du Centre mondial sur l’adaptation. Son engagement en faveur de la finance climatique a convaincu la communauté mondiale des décideurs. Le 16 septembre 2020 à Abidjan, s’était tenu le lancement des activités de cette nouvelle structure en présence du Président de la banque, Adesina Akinwumi et de nombreux Chefs d’États africains et de leaders mondiaux.
La Banque Africaine de développement s’est dotée d’un Plan d’action pour le climat pour la période 2016-2020. Ce plan accorde une grande importance au renforcement de la résilience climatique. Au cours de ces dernières années, les ressources de l’institution financière allouées au financement de l’adaptation au changement et à la résilience climatique ont été multipliées par cinq, passant de 338 millions de dollars américains en 2016 à 2 milliards en 2019.
Promotion du développement du carbone
Hormis le financement de l’adaptation au changement climatique, le Plan d’action climat de la BAD repose sur la promotion d’une trajectoire de développement sobre en carbone, la mobilisation de la finance climatique et la création d’un environnement favorable à l’action climatique.
L’Afrique est la région la plus touchée par les effets du changement climatique, et pourtant elle n’émet que 4% des gaz à effet de serre. Sur les 10 pays les plus vulnérables au changement climatique dans le monde, les sept se trouvent en Afrique.
Le ‘’Fonds spécial Climat pour le Développement en Afrique’’, hébergé au siège de la Banque africaine, bénéficie également d’une assistance financière et technique considérable de l’institution pour le renforcement des services nationaux météorologiques et hydrologiques et des centres climatiques régionaux, dont le Centre africain de météorologie appliquée au développement (ACMAD) basé à Niamey au Niger.
One Summit Planet a été lancé en 2017 par le Président Emmanuel Macron et donne l’opportunité aux dirigeants du monde entier et aux organisations internationales de réfléchir sur la biodiversité. Elle leur permet aussi de relever leur niveau d’ambition sur la protection de la nature et sur le climat, tout en répondant aux nouvelles questions posées par la crise actuelle de la pandémie de Covid-19.
Par Maguette Mbengue (Confidentiel Afrique)
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