Après l’Afrique de l’Ouest, la riposte contre la MVE-10 qui a constitué la plus grande opération de l’OMS (Afrique), fut un véritable exploit caractérisé par une réponse rapide, agile, ajustée au-delà des attentes eu égard au contexte très difficile.
Opération commando aux odeurs nauséabondes des lobbies occidentaux
Les acteurs de la réponse sont en colère et déçus par les réactions face aux allégations qui sont bien sûr à condamner mais qui ne devrait pas jeter l’opprobre sur ces valeureux soldats qui ont sacrifié leur vie et ont pris leur courage à deux mains pour sauver des vies, afin d’éviter la propagation de la maladie dans la région et dans le monde. Ils ont révolutionné les urgences sanitaires grâce à la riposte contre Ébola tout en permettant l’homologation de deux (2) vaccins et de deux (2) médicaments.
Pourquoi, essayer de travestir la réalité du terrain juste parce qu’elle se manifeste sur le continent africain et met en relief des africains, courageux, valeureux et altruistes qui ne souhaitent rien d’autres que le respect, la reconnaissance et la juste récompense dus en lieu et place des traitements dégradants infligés, des accusations calomnieuses et racistes ? mentionne le Rapport lu à Confidentiel Afrique.
Ces manœuvres récurrentes pour conserver et contrôler le pouvoir et l’influence au sein des institutions du Système des Nations Unies d’une façon générale et de l’OMS plus particulièrement sont détestables, déplorables et honteux, car elles affectent directement des personnes et des familles et entrainent des atteintes graves à la santé mentale et physique du fait d’une organisation en charge de la santé.
L’OMS semble s’être attirée des ennemis par sa rapidité et sa présence dans tous les domaines de la réponse dans un contexte de sous-financement des actions humanitaires. Probablement des groupes d’ennemis formés par des volontés individuelles, des personnes voulant de façon désespérée s’octroyer la victoire pour leur carrière onusienne.
Avec la pauvreté et les crises humanitaires, il y’a une vulnérabilité (surtout chez les femmes) exposées aux abus. Cependant, il ne faut pas infantiliser les personnes qui restent maitre de leur choix et qui savent parfaitement qu’il y’a des mécanismes de plainte y compris dans les médias de façon anonyme. Il est facile de rapporter à postériori. Certaines de ces personnes harcellent de façon notoire les touristes et les acteurs de la réponse dans les restaurants et hôtels de la place. Une pratique de racolage bien sûr à laquelle il faut savoir dire non et probablement mettre des mesures avec les responsables des hôtels pour les opérations à venir si tel a été la lacune.
La catégorisation d’abus de toute relation avec les auteurs de la réponse fait fi de toutes ces unions libres qui naissent au sein des équipes (UN, ONG et autres) et parfois dans la dignité et de plein gré avec des populations locales. Certains haut responsables de l’OMS ont rencontré leur conjoint(e) à l’OMS et dans des missions ou opérations d’urgence, sans qu’on ne crie à un quelconque abus. Où commence l’abus dans une relation consensuelle probablement basée sur des sentiments. Le classement actif dans la tranche d’abus infantilise et dénigre toutes ces femmes qui ont la liberté de dire non et de faire des choix et qui avancent de leur propre force sans compter sur autrui.
Le système onusien éclaboussé et mis à rude épreuve
On a l’impression que les NU y compris l’OMS et les autres acteurs s’énervent à la moindre évocation d’abus ou d’exploitation sexuelle parfois sur la base d’une accusation unilatérale, condamnant des personnes avant toute investigation, brisant ainsi des carrières et la vie des familles. Il s’agit d’accusations graves à détailler avant de jeter l’opprobre sur des personnes qui pourraient être innocentes ou victimes de machination.
Pourquoi c’est à l’approche des élections du Directeur Général de l’OMS et des Directeurs Régionaux que ces ONG occidentales et la presse anglo-saxonne attaquent l’OMS et ses missionnaires africains, héros de la lutte contre la Maladie à Virus Ebola les accusant des maux dénoncés par eux en 2018 dans le mail au Secrétaire Général des Nations Unies ?
Le DG Tedros Adhom a été d’un appui indéniable aux équipes OMS et de tous les acteurs de la réponse, n’hésitant pas à prendre des contacts de personnes ordinaires pour prendre nouvelles et encourager les équipes.
Cela est louable, mais très loin de définir ces actes comme des relations de longue amitié ou relation particulière. C’est un Homme de terrain, un homme qui sait mobiliser ses troupes.
L’acharnement contre le DG et un certain type de leaders qui sont nouvellement rentrés de par leur compétence, pour assurer une diversité statutaire dans cette agence onusienne, est criard. Les attaques frisant le racisme contre le DG Tedros Adhom sont parfois sans équivoque. Il est surprenant de voir toutes ces fuites internes qui viennent aussi de la région Africaine et de certains groupes au siège à Genève et, qui se sont constitués pour collecter des preuves de leur propre chef au détriment des règles éthiques internes.
Ambiance malsaine à L’OMS et mise sur pied d’une Commission indépendante
En effet, il règne depuis un certain temps à l’OMS une ambiance malsaine, faite soit de soi-disant «vengeance» contre une minorité qui aurait réclamé des droits et, ce qui aurait coûté le poste et affecté des ressortissants de pays bailleurs de l’OMS.
L’OMS comme les agences onusiennes devraient par leur constitution (Organisations des états membres), assurer cette diversité et une représentativité des pays, clairement selon les règles établies par les États Membres. Les UN ne devraient pas être gérés seulement par ceux qui contribuent plus financièrement, et selon leur agenda, mais une gestion basée sur des valeurs communes de tous les peuples qui y sont représentés. La période électorale à venir est un jeu politique déterminant avec malheureusement des dénonciations malsaines personnelles à venir.
L’OMS revendique une politique de tolérance zéro en ce qui concerne l’exploitation et les abus sexuels. Les travailleurs réaffirment leur ferme engagement à prévenir et à protéger contre l’exploitation et les abus sexuels dans toutes nos opérations dans le monde et ont décidé de mettre en place une commission indépendante pour clarifier toutes ces allégations et accusations.
A cet effet, l’Organisation Mondiale de la Santé a nommé deux éminents dirigeants pour co-présider une commission indépendante sur les abus et l’exploitation sexuels lors de la riposte à la dixième épidémie de maladie à virus Ebola dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, en République Démocratique du Congo.
La commission sera co-présidée par Son Excellence, la diplomate nigérienne AïchatouMindaoudou, ancienne Ministre des Affaires Etrangères et du Développement Social du Niger, qui a occupé des postes de Direction au sein des Nations Unies en Côte d’Ivoire et au Darfour.
Aichatou Mindaoudou, Présidente de la Commission indépendante (République du NIGER)
Elle sera accompagnée de la co-présidente Julienne Lusenge de la République Démocratique du Congo, militante des droits de l’homme de renommée internationale et défenseure des survivants de violences sexuelles dans les conflits.
Julienne Lusenge RDC
Composée de sept membres, y compris les co-présidents, ayant une expertise dans l’exploitation et les abus sexuels, les interventions d’urgence et les enquêtes, le rôle de la Commission indépendante sera d’établir rapidement les faits, d’identifier et de soutenir les survivants, de s’assurer que tout abus en cours a cessé et de demander des comptes aux auteurs.
Les co-présidents désigneront les autres membres de la Commission, qui seront appuyés par un Secrétariat basé à l’OMS.
Pour soutenir les travaux de la Commission indépendante, le Directeur général de l’OMS a décidé de recourir à un processus ouvert pour engager une organisation indépendante et externe ayant l’expérience de la conduite d’enquêtes similaires.
Les victimes doivent dénoncer leurs bourreaux et tortionnaires ainsi que les harceleurs de tous bords et les États et les Institution se doivent de les protéger. Il faudrait que justice soit faite en toute transparence. Les acteurs de la réponse mentionnent que l’un des faits a même fait l’objet de sensibilisation du personnel, voilà une étrange façon de cacher ou camoufler les faits.
La commission indépendante mise en place par le DG de l’OMS doit s’assurer de bien examiner les faits (comme les 2 côtés d’une pièce) pour apporter toute la vérité que tous les bénéficiaire et les acteurs de la réponse ont hâte de savoir, afin de pouvoir tourner la page et que les brebis galeuses soient extirpées.
Face aux allégations de détournements et de fraudes, il est important de rappeler que les opérations de l’OMS ont été auditées (durant l’audit, tous les aspects ont été questionnés y compris les abus) et il y’a eu aussi une visite du IOAC (Indépendant Oversight Advisory Committee for WHO Health Emergencies program) ainsi que des visites multiples du DG et de la RD(AFRO). Autant de visites, autant d’opportunités pour dénoncer ce qui aurait pu être caché.
Sans juger ou préjuger des résultats des enquêtes en cours qui devraient être justes et transparentes, le Rapport interne a exprimé à la fois le cri de cœur de ces valeureux combattants pour la santé qui ont pris des risques, payé parfois le prix fort, parfois traumatisé à jamais en accomplissant leur tâche pour que le monde aille mieux.
L’OMS et les UN doivent rester des agences justes, multiculturelles où la compétence et les besoins des peuples priment et doivent compter.
Il reste indéniable que :
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