Le retrait de la licence de l’opérateur de téléphonie d’Orange Niger par l’État nigérien pour non paiement d’impôts semble inévitable au regard de la gravité des faits. Nos confrères de Tamtam. Infos dont les radars épiaient les détails des discussions entre le ministre des finances, Hassoumi Massaoudou, les responsables d’Orange Niger et la DGI, font état d’un échec des négociations lors d’une réunion tenue récemment. Tamtam infos évente les dessous du contentieux. Orange Niger refuse de verser les 15% exigés par la loi et la DGI (Direction Générale des impôts) reste inflexible précise le média nigérien consulté par la rédaction de Confidentiel Afrique. Le scénario renvoie à un «mortal combat» sur le ring du fisc au Niger.
Le crépuscule du népotisme fiscal au Niger
Dans notre précédente édition numérique relatant cette affaire, nous soulignions qu’en plus d’Orange Niger, d’autres opérateurs comme Airtel Niger et Moov Niger étaient tous dans le viseur du ministre des finances. Le puissant et l’inflexible Hassoumi Massaoudou, qui est très engagé à mener la politique de recouvrement des droits fiscaux, va aller jusqu’au bout de sa logique. Car, en plus de la médiocrité des prestations par rapport aux exigences des normes de télécommunications, ces opérateurs de téléphonie s’adonnaient à une véritable mafia fiscale par un système de contournement des TVA. Après la sonnette d’alarme déclenchée par les services de la DGI, l’État nigérien sonne le glas de cette délinquance fiscale. L’ARCEP qui est l’organe chargé des télécommunications et postes dans le pays risque de procéder par une résiliation totale du contrat avec comme effet le retrait de la licence de l’opérateur de téléphonie Orange Niger. Des lendemains cauchemardesques pour l’entreprise française au Niger.
Par FM avec Confidentiel Afrique
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