Grosse friture sur les pylônes de Telkom. Selon David Too, le directeur des services juridiques de l’EACC qui était devant l’Assemblée nationale le 7 novembre 2019, l’enquête sur de plausibles actes de corruption lors de la vente par Telkom de ses actions à Orange Groupe se poursuit. Idem pour la commission d’éthique et de lutte contre la corruption (EACC) qui refuse toujours de donner son accord sur la fusion entre les opérateurs de télephonie mobile Telkom avec Airtel.
«Nous recherchons l’assistance juridique mutuelle de plusieurs pays d’outre-mer, dont Maurice, les îles Caïmans, les Pays-Bas, les Emirats arabes unis, l’Inde, le Soudan, la France et l’Afrique du Sud, afin que nous puissions clore nos enquêtes», a avoué David Too.
L’EACC poursuit toujours son enquête et a interdit à toute administration publique, censée intervenir dans la fusion de Telkom et Airtel, de donner son accord à cette opération. «Nous n’avons approuvé aucune fusion et nous avons émis des avis aux entités gouvernementales responsables, afin de protéger les intérêts des Kenyans dans le processus d’approbation», a affirmé David Too.
Avertissements tous azimuts
M.Too a assuré à Moitalel ole Kenta, le président du comité parlementaire en charge de la mise en place des résolutions de l’Assemblée nationale, qui fait suite aux indications du Comité des investissements publics sur la privatisation de Telkom Kenya, que des avertissements ont été adressés au Trésor public et à l’Autorité des communications (CA) du Kenya. On s’attend à de nouveaux rebondissements dans ce feuilleton Telkom qui n’a pas révélé tous ses secrets.
Par A.F.B de Confidentiel Afrique
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