Que se passe t-il chez nos gouvernants ouest- africains, les plus fragiles et les mieux exposés aux tentations vicieuses et sordides de la part d’officines de communication, de conseil et d’intelligence politique et stratégique, nouvelle version. Non seulement, elles foisonnent depuis un certain moment et élargissent leurs tentacules. Sans pudeur, elles écument les palais africains, les grosses boites publique et privée installées dans ces pays. Pourtant, c’est loin de l’expertise et de l’influence qu’elles semblent transparaitre ou qu’elles incarnent auprès des pouvoirs publics africains en place. A l’évidence, ces nouveaux communicants n’ont cure de ce que représente la sensibilité journalistique quant à l’exercice de ce métier. Au prix parfois de leur avaler ou leur renifler des kilos de misères, une fois les juteux contrats signés. Ce qui se passe dans les coulisses de ce sommet à Lomé -côté communication stratégique et événementielle- qui réunit quelque 5000 participants est digne d’un supplice affligé aux médias accrédités à cette grand’messe. De sources concordantes, que Confidentiel Afrique a pu vérifier, l’état togolais en collaboration avec l’Union africaine avec d’autres partenaires, ont filé le gros fromage à l’animateur de Radio France internationale, Claude Siar, transformé en pirate sous-marin dans les eaux togolaises ( puisqu’on discute de cette brûlante thématique à Lomé ) « mascotté RTT Productions et au français d’origine malgache, Olivier DARRASON, patron de CEIS ( Compagnie Européenne d’Intelligence Stratégique ( c’est quoi même ce machin, succursale de maçon ou pas ). Tenez vous bien! . Le premier a gagné le marché de convoyer dans sa villégiature communicante des médias occidentaux, qui n’ont pas parfois la cote ou l’audience maxi. Les médias panafricains devront prendre leur mal de mer , toujours, en patience. Le célèbre animateur planétaire Claudy Siar, jusque là inconnu du bataillon des sorciers blancs , investit désormais dans le créneau de la com, un véritable business de prédateurs qui giclent les caisses des gouvernements africains. Combien a t-il empoché ?. Cela n’est pas là le problème, mais c’est surtout la qualité de la communication servie au public jusque là n’a rien de valeur ajoutée. Certains milieux avertis évoquent même ce syndrome du grenouillage désastreux dont a bénéficié Claude Siar pour driver toute cette opération de com extérieure du sommet. Une main pourrait se cacher derrière Claude Siar, le veinard Alain Foka. Un chat noir toujours aux aguets dit-on. Un autre français se la coule douce aussi. Son nom Olivier DARRASON, cet ancien Président du Conseil d’Administration de IHED ( Institut des Hautes Etudes de Défense ) de Paris. Il a remporté le marché Side Events pour une bagatelle de 2 millions d’euros. Confidentiel Afrique a appris même qu’il s’est procuré le mandat de démarcher des grosses multinationales que lui a fourni le gouvernement togolais. Une aberration et un trop de sulfureux manitou en terre africaine. Une source a révélé à Confidentiel Afrique que le ministre des Affaires Etrangères du Togo, Robert Dussey, gère à un niveau moins profond une dizaine de représentants de médias panafricains basés à Paris, qui ont fait le déplacement de Lomé. En prime, des conditions bas de gamme. Ceux convoyés par Claudy Siar ont pris pied à Onomo Hôtel de Lomé. A quand nos gouvernants respecteront -ils les médias africains et les agences crées par de brillants professionnels africains opérant sur le continent afin de traiter avec mesure, respect l’excellence du métier ? Le cas de la Banque africaine de développement est hautement symbolique, en ce sens que le tout nouveau président de l’institution, le nigérian, Adesina s’est décomplexé de cette posture de tout filer aux agences occidentales. La dernière assemblée annuelle de la BAD tenue à Lusaka ( Zambie ) , quelques mois après avoir pris ses marques, suite au départ du Rwandais Donald Kaberuka a confié sur appel d’offres, la partie événementielle, à une jeune et dynamique agence de communication zambienne. Prix de la facture: 600 000 euros, 4 fois moins que la note salée du sorcier blanc, Richard Attias, lequel commence à disjoncter depuis un certain moment avec le rétrécissement de ses affaires qui font bruit et agacent.
Exclusif- Togo : Claudy Siar, un pirate sous-marin qui accoste les médias dans les eaux du port de Lomé, à quel prix ?
L'organisation du sommet sur la sécurité maritime et le développement en Afrique qui se tient à Lomé ( capitale du Togo) relance la lancinente question du cercle vicieux des nouveaux communicants à la tête d'écumeurs, appelés sous d'autres tropiques "correspondants chocolatés" qui arrivent sur le village africain. L'animateur de Radio France International, Claudy Siar, devenu communicant et lobbyste au point d'honneur de sa célébrité et Olivier DARRASON sont les plus gâtés de ce sommet. Le premier carbure à bord de RTT, sa boite de production média et le second gère le Side Events sous le label de son agence CEIS. Montant de l'opération combinée, on parle de plus de 3 millions d'euros rubis sur ongles. Dessous d'un scandale de gourous sous-marins arrivistes d'un genre nouveau.
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