
La multinationale Millicom et ceux ( Teylium, Free, Axian ) à qui elle veut céder sa filiale Tigo n’a pas lâché prise. En dépit de la position tranchée du Président Macky SALL via le décret officiel présidentiel du 2 août 2017, consacrant la cession de Tigo à Wari, les nouveaux concurrents du Groupe Wari continuent de piétiner le décret. Les trois mousquetaires ( Yérim SOW, Xavier Niel et Axian ), rechargent leurs batteries et ont décidé désormais de mettre le turbo sur fond de guerre médiatique. Objectif : salir, semer le désordre et démolir la montée en puissance du jeune entrepreneur Kabirou MBODJE. Des informations crédibles en possession de Confidentiel Afrique, renseignent que l’un des trois mousquetaires manœuvre sans répit pour lancer la machine de guerre médiatique. Des échos parvenus à Confidentiel Afrique révèlent que l’hebdomadaire Jeune Afrique serait entré dans le jeu pour polir l’image des concurrents du PDG de Wari en utilisant les témoignages de ses ex -associés lesquels continuent à jeter l’opprobre sur l’entrepreneur Kabirou, artisan de la success – story du groupe Wari. Une fierté nationale et africaine. Jeune Afrique va-t-il servir de bras médiatique à ces lobbies qui n’ont qu’une seule ambition: s’offrir Tigo, filiale de Millicom ? . Confidentiel Afrique qui annonçait dans une édition précédente la réalisation d’un Spécial SENEGAL devant paraître le 24 septembre prochain – a été alerté il y a seulement quelques jours des manœuvres en coulisses de Jeune Afrique présentement à Dakar. Des noms circulent autour de l’équipe chargée de réaliser le Focus sur le Groupe Wari. Quel contenu prépare t-il concernant l’affaire Tigo- Wari ?. Une dame proche de l’entrepreneur Yérim SOW très introduite dans le milieu médiatique parisien se charge de l’affaire, nous a soufflé une source au parfum. Elle s’appuie sur une équipe de collaborateurs de Jeune Afrique. Confidentiel Afrique bien sourcé, peut révéler que JA a approché les ex-associés de Kabirou MBODJE déboutés à plusieurs reprises par la juridiction sénégalaise, des banquiers de la place pour s’enquérir de l’état financier du Groupe Wari.
Nous tairons certains détails pour l’instant. Pour rappel, l’hebdomadaire panafricain basé à Paris avait été déclaré coupable de délit de diffamation publique contre le Groupe Wari par la 2 ème Chambre correctionnelle de Dakar en son jugement rendu le 15/02/ 2017.
Le Directeur de Publication de Jeune Afrique et ses complices rédacteurs avaient été condamnés à 3 mois d’emprisonnement assortis du sursis et écopé d’une amende de 2 millions de Fcfa ( 3000 Euros ). Si l’information qui circule dans certains salons dakarois s’avérait vraie, le média panafricain défierait le droit sénégalais. Puisque le droit a été dit clairement. Haut et fort. Aussi bien vis à vis de Jeune Afrique, qu’aux ex-associés de l’entrepreneur Kabirou MBODJE. Pourtant des informations en notre possession renseignent que des arrangements en coulisses entre le Groupe Wari et Jeune Afrique avaient été effectués pour arrondir les angles au lendemain du procès de Wari contre JA. Nous y reviendrons plus amplement.
Par Pierre René et Hippolyte Gourmantier
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