La grande clarification du jeu politique en Côte d’Ivoire est décidément bien dans l’air du temps. L’entretien du Président du PDCI, Henri Konan Bédié dans Jeune Afrique devant paraître lundi 19 juin est plein d’enseignements. Confidentiel Afrique qui a parcouru cette interview ressort deux éléments forts en symboles sur les intentions de Guillaume SORO à trois ans de la présidentielle 2020. Celui de la constance d’un homme dans le jeu politique et l’engagement à respecter le serment politique dans une période de tourmente politique tous azimuts. L’actuel Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a toujours affirmé qu’il privilégierait l’intérêt collectif . Ce qui relève qu’il n’y a aucune contradiction entre les propos de Guillaume SORO et ceux de Bédié. Comme l’atteste la déclaration du Président Henri Konan Bédié: Extraits dans JA:
<Guillaume Soro est mon protégé… Il n’est pas intéressé par 2020, il me l’a dit>>. Des propos courageux qui confortent la thèse de ceux qui continuent à penser le contraire des intentions réelles de Guillaume SORO. Ces derniers devront vite revoir leurs copies et se ranger. En clair, le Président du PDCI clôt le débat qui a longtemps pollué la quiétude du climat politique et met désormais les pendules à l’heure quant à la supposée volonté manifeste de Guillaume Kigbafori SORO de briguer la présidence en 2020 en lui réitérant son affection et sa confiance en bon père. Du coup, Henri Konan Bédié concilie les positions et tempère les ardeurs des principaux acteurs politiques. Le Président Bédié devient un allié de poids pour Guillaume Kigbafori SORO.
« Guillaume Soro est mon protégé » tonne le Patriarche Bédié dans Jeune Afrique à paraître ce lundi.
Le chef du deuxième parti politique ivoirien se refuse à avancer le nom d’un futur candidat. Mais ce ne sera ni lui – il « n’a plus la force du jeune homme qu’[il] fut », confie-t-il – ni Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne. « Il n’est pas intéressé par 2020, il me l’a dit », rassure Henri Konan Bédié dans l’hebdomadaire Jeune Afrique. Urbi orbi, les détracteurs visibles et tapis dans l’ombre de Guillaume SORO sont plus interpellés à faire baisser l’adrénaline politique en respectant la position constante de SORO Guillaume qui est de privilégier l’intérêt collectif.
Par Ismael AIDARA
Directeur Editorial
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