Le magnat industriel français, Vincent Bolloré, vient de subir le supplice du chef de l’état béninois, Patrice Talon, successeur de son ex ami, Yayi Boni, emporté par la dernière présidentielle du pays de 2016 . C’est à la fois un affront et un désaveu que vient de lui administrer le nouvel homme fort de Cotonou. Quelques extraits de ce que pense Patrice Talon du vizir des ports africains, Bolloré : » Ce n’est pas avec quelques panneaux solaires, une aire de jeux et une poignée de Mini bus qu’il va me convaincre. [..]. Le Port de Cotonou n’est pas à vendre . Un port est le coeur d’une économie pour les pays comme le notre, on ne peut pas en confier la gestion complète à des occidentaux. Si besoin il y a, nous privilégierons des opérateurs nationaux ou africains « .
Mais la posture du président Talon corsée donne du tournis au patron français le plus impopulaire du continent africain. Lisez : » Je ne critique pas ceux qui l’ont fait, mais nous non, en tout cas pas sous mon mandat. S’il (Vincent Bolloré) veut être éligible, il faudrait qu’il s’allie avec des nationaux qui peseraient au moins 45%. C’est valable pour les autres. Il n’a pas financé ma campagne, je ne lui dois rien « .
L’homme d’affaires et industriel français a financé la campagne d’une poignée d’amis en lice dont entre autres, les présidents Alpha Condé, Macky Sall, Yayi Boni
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