A 59 ans, le lobbyiste sénégalais, Yaya DIALLO qui accumule une quarantaine d’années de vie politique intense en France, l’un des plus introduits de la galaxie réservée des personnalités qui font bouger le pays de Marianne, n’a rien perdu de son entregent, de son raffinement politiquement correct et de son bagout inoxydable de ‘’sorcier marabout du dimanche’’ ou de discret ‘’Monsieur Bons Offices’’. Surnommé en 2013, l’Africain de François Hollande, Yaya Diallo, cet enfant prodige de Vélingara (Casamance, région Sud du Sénégal), est un des visiteurs assidus d’une flopée de grandes personnalités françaises, africaines. Il murmure dans l’oreille du Président Emmanuel Macron, qui l’écoute et le consulte, de Claude Bartolone, d’Hubert Védrine, d’Olivier Faure, de Martine Aubry, d’Anne Hidalgo, de Stephane Lefoll, François Meyer Avocat, d’Eric Dupont Moretti, Florence Parly, Jean Yves LeDrian. Ses réseaux africains s’étendent de Dakar, à Tripoli en passant par Malabo, Conakry, Libreville et Brazaville où il s’entretient de temps à autre, avec Macky SALL, Dénis Sassou Nguesso et le shadow-cabinet du général Haftar.
Monsieur le Président de la République de la France, Monsieur Emmanuel MACRON
Par cette présente lettre, je vous signale qu’aujourd’hui la politique FRANCAISE en AFRIQUE est inexistante.
Si on se réfère aux années précédentes, 20 ans en arrière, la politique diplomatique, militaire et économique de la France vis-à-vis de l’Afrique reflétait, dans la tradition française, une importance particulière que Paris attachait à ce continent.
Au plan diplomatique, les relations se caractérisent d’abord par la force du lien humain. Votre rhétorique était belle et séduisante: notre voisin le plus proche, l’Afrique participe à notre identité à travers une histoire commune et par le biais des diasporas africaines de France.
En plus, ancrés dans notre proximité géographique, le contexte historique ainsi que des échanges et des interactions humaines intenses et croisés, les liens entre la France et l’Afrique sont étroits et multidimensionnels.
Durant la présidence de Jacques Chirac, les relations franco-africaines traditionnellement personnalisées persistèrent en raison du rôle central de l’Élysée et de l’engagement toujours fort de la France en Afrique.
Du point de vue diplomatique et politique, la France doit tenir un langage clair par rapport aux revendications des populations Africaines et soutenir les populations car si certains chefs d’Etats continuent à régner par la force au pouvoir au-delà de ce que leurs constitutions permettent; d’autres par contre foulent aux pieds les règles de la légalité constitutionnelle quitte à marcher sur des cadavres pour se faire réélire et s’éterniser au pouvoir.
C’est dans ce sens que nous pouvons demander à la France d’aider les pays de l’Afrique à se libérer de certains Chefs d’Etats et gouvernements qui forcent et malmènent des populations innocentes. Sans oublier de vous dire qu’aujourd’hui nous voyons fleurir des mouvements Anti-Français en Afrique, c’est pour cela, une clarification de la France s’impose sur ces sujets pour que la jeunesse Africaine puisse avoir plus de confiance et d’espoir à la France.
Du point de vue militaire, la politique Française est mal comprise et son élaboration reste à désirer à travers l’opération BARKHANE (MALI). Cette stratégie sahélienne de la France vise à ce que les Etats partenaires acquièrent la capacité d’assurer leur sécurité de façon autonome et indépendante. Elle repose sur une approche globale (politique, sécuritaire et de développement) dont le volet militaire est porté par l’opération Barkhane, conduite par les armées françaises.
Monsieur le Président, pour une belle réussite de cette opération au Mali, il faut impérativement la collaboration des armées africaines en renforçant leurs capacités et des équipements matériels (armes lourds).
Nous avons constaté, de plus en plus, des voix se font entendre que les pays africains ont plus besoins de transfert de technologie véritable et efficace aux armées nationales africaines. Ces transferts pourraient venir de la France et l’OTAN en vue de rompre la dépendance militaire avec les anciennes colonies.
Qui plus est, le dossier de la Lybie doit être réglé une bonne fois pour toute en demandant à l’EGYPTE de s’aligner sur plus de 50.000 soldats, y compris les soldats de la CEDEAO et de l’UNION AFRICAINE.
Le rôle de l’ONU dans cette situation sera de jouer la politique de la stabilité et non de déstabiliser par une prise de partie.
La guerre commence à prendre la forme d’un crime contre l’humanité et dure presque 10 ans et sans fin. La fin de cette guerre entrainera une croissance économique durable de la Lybie qui va stopper l’immigration clandestine et améliorer les conditions de vies de ces populations.
La France doit revoir sa politique en Afrique, en transférant la technologie; elle est une part importante de l’aide publique au développement des pays et continents sous développer. Les situations des pays en voie de développement sont inégales et hétérogènes. On assiste à une certaine focalisation de la coopération internationale sur les pays de l’Europe centrale et orientale au détriment possible des relations Nord-Sud.
Alors que le retard dans le développement de l’Afrique, les dangers engendrés par la pauvreté sur ce continent demanderaient de lui réserver une attention urgente et prioritaire.
Au plan économique, la France, à travers Business France et ses ambassades, souhaite renforcer ces relations économiques avec l’Afrique. La croissance du continent africain témoigne à elle seule de l’ampleur de l’enjeu : elle s’est maintenue à 5 % en moyenne sur la dernière décennie, révélant une dynamique parmi les plus rapides du monde, et certaines économies africaines continuent de présenter des chiffres de croissance au-dessus de 7 %.
Ce renforcement des relations passe notamment par la multiplication des occasions de rencontre entre les secteurs privés français et africains, de tout le continent.
Avoir des partenariats Win-Win avec les pays africains pour que ces derniers puissent marcher avec leurs deux jambes économiquement.
La fécondité des relations Nord-Sud, avec des approches diversifiées, s’effectuera avec la mise en valeur des ressources humaines locales, l’accès aux banques de données, une détermination de secteurs prioritaires, la sauvegarde et le développement du tissu local artisanal et agricole, exportation contrôlée des technologies sensibles, une élaboration d’un code de conduite international sur les transferts retenu entre les parties.
C’est dans ce sens que, la France et l’Europe doivent jouer le rôle de partenaire et médiateur sincère pour l’Afrique face aux autres puissances mondiales et au sein des organisations internationales telle que l’ONU qui doit revoir sa politique par rapport à l’Afrique par ce que des pays comme la Sud-Africain et Nigéria font partie des pays BRICS. De ce fait, un siège permanant pour l’Afrique devient impératif pour la stabilité de la géopolitique en Afrique et dans le monde entier.
Il y va de l’intérêt de nos deux peuples, car l’Afrique peut devenir le centre économique du globe avec la détermination des sociétés et des gouvernements qui la composent. On ne peut tout attendre de la France et de l’occident pour marcher avec nos jambes, car nous comptons bâtir par nous-mêmes les chemins du progrès.
Mais, nous pouvons et devons attendre absolument de vous, dignité et respect.
En définitive, nous avons tous, quand on rêve seul ce n’est qu’un rêve, et quand on rêve ensemble ça devient une réalité.
Yaya DIALLO très détendu avec son vieil ami Claude BARTOLONE, ancien Président de l’Assemblée nationale (2012-2017)
Ici en compagnie du Président du Sénégal, Macky SALL
En pleine complicité avec le locataire de l’Élysée, le Président Emmanuel MACRON
Devant le QG du Parti socialiste français avec l’ancien Premier ministre Lionel Jospin
En compagnie du ministre libyen des Affaires Étrangères Abdulhadi Ibrahim Lahweej en marge d’une visite officielle à Paris du général libyen Haftar
Par Confidentiel Afrique
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