La demeure de Yayi Boni a été mise sous haute surveillance, depuis les événements meurtriers, qui ont engendré la mort de deux civils et des dizaines de blessés, le 1er et 2 mai 2019 dans le quartier de Cadjehoun, ou vivait l’ex-président. Le samedi 22 juin, le mot d’ordre a été levé par la police républicaine annonçant, que le quartier de Cotonou où se trouve la résidence de Boni Yayi était «libéré de tout dispositif militaire». Cette décision a permis à l’ancien d’État Thomas Boni Yayi, de quitter le pays, dimanche 23 juin pour se rendre au Togo, selon des sources concordantes.
Dans une interview avec Radio France Internationale (RFI), le porte -parole du parti Nourénou Atchadé, précise que «l’état de santé de son mentor s’est considérablement dégradé». Du coup, il a été évacué d’urgence pour une meilleure prise en charge, sans aucune explication devant la justice.
Mais M. Boni de rassurer que : «dès que sa santé le lui permettra, il répondra volontiers de son acte. Il ne se soustrait pas à la justice, parce qu’il est un homme, il est un béninois. Il ne se reproche absolument rien», dixit le porte-parole de son parti.
Par A.F.B avec Confidentiel Afrique
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