Une fois opérationnel, le centre formera chaque année vingt (20) femmes vivant en zones rurales en tant que techniciennes en énergie solaire. Le gouvernement, par le biais du Barefoot College of India, avait précédemment recruté et formé en Inde onze (11) personnes âgées en milieu rurale pour l’installation et la maintenance d’un système d’énergie solaire.
Efforts politiques déployés dans le secteur de l’énergie solaire
Annonçant cette révélation lorsqu’elle a participé à une manifestation parallèle sur le «droit de l’énergie» en Afrique de la Commission de la condition de la femme (CSW), Hon Williametta Saydee-Tarr ministre du Genre, de l’Enfance et de la Protection sociale de la République du Libéria a déclaré que ce plan faisait partie des efforts politiques déployés par le gouvernement pour remédier à la faible représentation des femmes dans le secteur de l’énergie.
La ministre Tarr a fait savoir que malgré l’importance du secteur de l’énergie pour tous les aspects de la société, il demeure l’un des secteurs les moins diversifiés du Libéria et du monde, en raison de problèmes systémiques tels que les déséquilibres culturels, l’accès limité aux infrastructures et le manque de femmes occupant des postes importants.
Selon une dépêche de la Mission permanente du Libéria auprès de l’Organisation des Nations Unies, lue par la rédaction de Confidentiel Afrique, le Ministre libérien de l’égalité des sexes a encouragé tous les gouvernements et institutions à élaborer des politiques qui déboucheraient sur des solutions concrètes pour remédier à la dure réalité de la sous-représentation dans le secteur énergétique.
Dans son discours de clôture, le Représentant permanent du Libéria auprès de l’Organisation des Nations Unies, Son Excellence Dee-Maxwell Saah Kemayah, a décrit le secteur de l’énergie comme une ressource indispensable pour la croissance et le développement du continent africain.
La manifestation parallèle «Droit de l’énergie en Afrique » a été organisée par l’École doctorale de droit public de l’Université de la Sorbonne à Paris (France), en collaboration avec la Mission permanente de la Gambie auprès des Nations Unies.
Par AF avec Confidentiel Afrique
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