Le Conseil de la Résistance pour la République (CRR) laisse la place désormais aux Forces Armées Libres (FAL) présidées par Rhissa AG BOULA, l’ex-securocrate du président nigérien, Mohamed BAZOUM, renversé depuis le 26 juillet 2023 par le général Abdourahmane Tiani. Il promet le feu et l’estocade au pouvoir de Niamey
Après le putsch des hommes du Général Abdourahmane Tiani contre le Président Mohamed Bazoum le 26 juillet 2023, l’ex- ministre d’Ètat Rhissa AG BOULA avait officiellement lancé son mouvement depuis son exil à l’étranger pour contester la légitimité des nouvelles autorités militaires de Niamey. Rhissa AG BOULA, un ancien teigneux guerrier du sable mouvant, revenu dans les grâces du pouvoir d’Issoufou Mahamadou (2011- 2021) et de son successeur BAZOUM Mohamed, avait marqué son élan de solidarité à ce dernier. C’est dans cette perspective qu’il avait créé le Conseil de la Résistance pour la République (CRR), un mouvement qui vise à restaurer l’état de droit au Niger en ramenant au pouvoir le président élu en 2021, renversé le 26 juillet 2023 par une junte militaire conduite par l’actuel homme fort de Niamey, le général Abdourahmane Tiani.
Rhissa AG BOULA, le supersonique anti- Tchiani
Plus d’un an après le coup d’état, le Conseil de la Résistance pour la République annonce sa dissolution à travers un communiqué de presse parcouru par Confidentiel Afrique..
Dans le communiqué signé, hier, par Rhissa AG BOULA, on peut lire: » Après une analyse approfondie du contexte actuel, il est clair que la posture belliqueuse et répressive de la junte de Tiani ne laisse aucune place à une solution pacifique. Face à cette situation, un rapport de force s’impose comme seul moyen de contraindre ce régime illégitime à restaurer un ordre constitutionnel démocratique « .
C’est dans cette optique qu’une nouvelle structure est mise en place. Il s’agit des Forces Armées Libres (FAL). Une nouvelle structure à la fois militaire et politique dédiée à la lutte pour la restauration de l’ordre républicain et démocratique au Niger.
Les Forces Armées Libres s’engagent à défendre les valeurs démocratique et les droits du peuple. Ils appellent à une mobilisation générale en vue de rétablir la souveraineté populaire, qu’elle considère bafouée par le régime du Général Abdourahmane Tiani. Qu’est ce qui a précipité cette dissolution ? Des sources autorisées parvenues à Confidentiel Afrique renseignent que « l’activisme » débordant de Rhissa AG BOULA commençait à agacer certaines figures emblématiques du Conseil pour la Résistance pour la République, qui prônent le dialogue et la concorde nationale.
Par Maguette Mbengue (Confidentiel Afrique)
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