
Dix neuf mois après le putsch qui a renversé le régime des Bongo, les Gabonais ont pris le chemin des urnes ce samedi matin pour élire leur président. Dans la course au fauteuil présidentiel, huit candidats dont une femme, Zenaba Gninga Chaning (36 ans) et d’anciens dignitaires proches du régime déchu, s’affrontent après une campagne calme sur fond d’offres programmatiques alternatives. Enjeux
Les Gabonais élisent leur président ce samedi 12 avril 2025, suite au coup d’État qui a »chassé » du pouvoir la puissante dynastie des Bongo. Sous la supervision de la Commission électorale indépendante et une centaine d’observateurs déployés à travers le pays, l’enjeu majeur de cette élection présidentielle est celui de la relance urgente de l’économie du pays, longtemps régentée par les Bongo. De l’aéroport international de Libreville à l’intérieur de la capitale, les états majors politiques bruissent, des posters géants des différents candidats inondent le long des avenues et boulevards de la capitale. En lice, huit candidats dont le tombeur putschiste d’Ali Bongo, le général Brice Oligui Nguema (50 ans) donné grand favori, Alain-Claude Bilie By Nze (57 ans), principal challenger du général et dernier Chef du gouvernement du président déchu Ali Bongo, Alain Simplice Boungoueres et la seule femme candidate à ce scrutin, Zenaba Gninga Chaning (36 ans) et entrepreneure de son état. Les 4 autres prétendants au fauteuil présidentiel, considérés comme des « figurants » sont: Stéphanie Germain, Joseph Lapensée, Thierry Yvon Michel. Ce scrutin présidentiel marque la fin d’une transition de 19 mois pour un nouveau départ avec l’installation d’un régime post- Bongo où des chantiers gigantesques l’attendent. Les Gabonais sont impatients de voir leur pays sortir du gouffre économique qui le tenaille depuis plusieurs décennies.
Les premiers résultats de cette élection présidentielle sont attendus vers 18 heures locales.
Par Ismael AÏDARA (Confidentiel Afrique)
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