Un dimanche électrique à Cotonou sur fond de crépitement d’armes lourdes entre forces loyalistes et un groupe de putschistes mené par le Colonel Pascal TIGRI a finalement tourné à la faveur du président Patrice TALON. Un homme au cœur de cette contre- offensive est Dieudonné Simon, le patron de la garde présidentielle.
Le dimanche 7 décembre, aux environs de 9 heures du matin, la capitale béninoise, Cotonou, s’est rréveillée avec un cŕepitement d’armes à feu aux alentours du palais présidentiel de la Marina. Une poignée de militaires lourdement armés a fait irruption dans les locaux de la Radio et Télévision Béninoise pour annoncer le renversement du président Patrice TALON à 4 mois seulement de la fin de son mandat.
Le chef des putschistes qui voulait faire tomber le régime de Patrice TALON, Pascal TIGRI a raté son coup. Après avoir pris d’assaut la télévision nationale, le plan de destituer le président béninois a été freiné et « mis en échec » par la riposte rapide et méthodique de la garde républicaine. Un des visages les plus présents, coordonnant la contre- offensive est bien le Colonel Dieudonné Simon, le patron de la Garde Républicaine (Garde prétorienne et présidentielle) chargée de la sécurité de Patrice Talon.
Dieudonné Simon, le sauveur de Patrice TALON
Un fidêle parmi les fidèles, du locataire du palais de la Marina, est celui qui a mené les opérations de la contre-attaque, soldée par une neutralisation des putschistes du dimanche électrique. Nommé en 2024, il déjoue aujourd’hui son deuxième coup d’État.
La tentative de putsch avortée grâce à la jonction des forces loyalistes appuyées par l’aviation nigériane qui ont permis le nettoyage de toutes les poches de résistance. Des informations crédibles obtenues par Confidentiel Afrique, font état de prises d’otages civils et plusieurs blessés et morts selon des sources autorisées exclusives parvenues à Confidentiel Afrique. Selon des sources sécuritaires, l’aviation militaire du Nigeria a frappé des cibles stratégiques à Cotonou entre 17 heures et 19heures locales.
En effet, après une intervention rapide des forces loyalistes au président Talon avec l’aide de l’armée française. Selon des informations de Confidentiel Afrique, 13 personnes sont arrêtées dont 7 mercenaires burkinabés, un militaire béninois radié de l’armée.
Il y a aussi plusieurs autorités prises en otages par les mutins. La femme du chef de cabinet militaire du président a été touché par balle lors de cette opération avant de succomber finalement succombé aux blessures.
Ce n’est que dans la soirée, le chef de l’État Patrice Talon a fait sa première apparition publique pour livrer une déclaration à la télévision nationale pour rassurer les populations.
Par Hugues DESORMAUX (Confidentiel Afrique)


