Cinq groupes armés ont quitté «l’accord de paix» de Khartoum, suite au nouveau gouvernement formé dimanche dernier en RCA. Ils ont désavoué la nouvelle équipe gouvernementale, se sentant insuffisamment représentés.
Moussa Faki appelle à l’apaisement
Le Président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahamat appelle au calme et à la retenue. Avant de rappeller que toute revendication doit s’effectuer dans le cadre de l’article 34 de l’accord, signé entre Bangui et les 14 groupes armés opérant en Centrafrique.
L’article 34 de l’accord dit de Khartoum où il a été négocié indique que les signataires s’engagent à “renoncer à tout recours à la force armée pour le règlement de quelque différend”. Ils peuvent saisir les facilitateurs de l’accord, l’Union africaine en premier chef, pour “conciliation et, à défaut, arbitrage”.
Ce gouvernement «obéit aux arrangements» de Khartoum
Le nouveau Premier ministre, Firmin Ngrebada, a pour sa part estimé que ce gouvernement “obéit aux arrangements” conclus entre les autorités et les groupes armés, lors des négociations à Khartoum, qui ont précédé la signature de l’accord. Le nouveau gouvernement est “le début du processus que nous avons retenu ensemble” entre autorités et groupes armés, a tempéré M. Ngrebada, soulignant que Bangui allait “par la suite, élargir la base de la participation de tous à la gestion des affaires du pays”.
Par M.MB avec Confidentiel Afrique
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