Le milliardaire tunisien Nabil KAROUI est depuis lundi dernier entre les mains des services de sécurité algériens.
Arrêté en même temps que quatre de ses proches collaborateurs, parmi lesquels, son frère, Ghazi, le président du parti Qalb Tounes, Nabil KAROUI séjournait dans une résidence d’un de ses amis à la frontière algéro-tunisienne, lors de la descente des agents des services de sécurité algériens.
Le candidat malheureux à la présidentielle tunisienne de novembre 2019, accuse de ‘’corruption’’ avait été déjà arrêté le 23 août de la même année en Tunisie. Il constituait une vraie menace pour son challenger, Kaïs Saïed,, devenu Président du pays. La justice relâchera Nabil KAROUI afin qu’il participe au scrutin présidentiel tunisien, qu’il perdra. Son arrestation en Algérie depuis ce dimanche relance le débat de l’état de droit en Tunisie qui fait rage dans les milieux des partis de l’opposition et de la société civile. Tunis manœuvre aux dernières nouvelles pour demander son extradition vers la capitale. Ses militants et sympathisants s’insurgent contre ces manœuvres injustes qui ont seul objectif de liquider un potentiel adversaire, au moment où le Chef de l’État tunisien Kaïs
Saïed est le seul super maître à bord du cockpit avec des pouvoirs hypertrophiés concentrés entre ses mains.
Par Ismael AIDARA (Confidentiel Afrique)
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