Dans l’ombre des officines institutionnelles, diplomatiques et politiques, la silhouette d’un homme fait figure de référence. Il s’est forgé dans une transpiration inouïe au gré des épreuves de la vie. Son nom: Docteur Cheikh Omar Diallo, journaliste- communicant et Fondateur et Directeur Général de la prestigieuse école d’art oratoire, sise à Dakar (capitale sénégalaise) où trône majestueusement l’incubateur des bons codes qui a propulsé un bel aréopage de personnalités de premier plan en Afrique et dans le monde. Confidentiel Afrique consacre un portrait sur le parcours fabuleux de cet homme, devenu » Grand Chancellier » de la tonalité et des mots.
Il ne lève jamais la voix. Il n’en a pas besoin. Chez Dr Cheikh Omar Diallo, la parole est un outil chirurgical : précise, dosée, toujours placée au bon moment. À Dakar, Abidjan, Cotonou, Lomé Bamako, Ouaga, Niamey, Conakry ou Libreville, son nom circule à bas bruit dans les couloirs feutrés des lieux de pouvoir politique et économique, là où se décident les arbitrages stratégiques, les compromis sensibles et les trajectoires politiques. Depuis 2022, il a donné un cadre à cette activité discrète et centrale : ACP-Relationnistes, un cabinet de lobbying et d’affaires publiques qui revendique une chose rare sur le continent africain : la méthode et l’éthique.
Rigueur académique dans une dextérité fascinante
Docteur en Sciences Juridiques et Politiques, formé à la rigueur académique autant qu’aux réalités du terrain étatique, Cheikh Omar Diallo appartient à cette génération de stratégistes, à la croisée du droit public, de la communication politique et de la gouvernance stratégique. Il a vu l’État de l’intérieur, connu ses lenteurs, ses angles morts, ses zones d’arbitrage, sa froideur et sa noblesse. Il sait surtout que le pouvoir ne se résume jamais à un décret ou à un discours : il est relationnel, structurel, contextuel.
Ancien conseiller en communication à la Présidence de la République du Sénégal sous Abdoulaye Wade, il a été de ceux qui écrivent sans signer, qui organisent sans apparaître, qui sécurisent sans bruit. Discours présidentiels, diplomatie économique, gestion de crises médiatisées : l’homme apprend très tôt que la communication n’est pas une affaire d’effets, mais de conséquences.
ACP-Relationnistes : le lobbying comme ingénierie d’influence
C’est fort de cette expérience que naît, en 2022, ACP-Relationnistes. Ni agence de communication classique, ni cabinet de conseil standardisé, mais une structure pensée comme une plateforme d’accès, de médiation et d’influence stratégique. Le mot lobbying, souvent mal compris en Afrique, y est revendiqué sans complexe : un lobbying éthique, structuré, conforme aux normes, orienté résultats.
Créé à Dakar le cabinet couvre aujourd’hui une douzaine de pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale, avec un important réseau de correspondants en affaires publiques, diplomatie économique et intelligence stratégique. Son cœur de métier : mettre en relation les bons acteurs, au bon niveau, au bon moment, dans des cercles sensibles où l’erreur coûte cher et où l’improvisation est immédiatement sanctionnée.
États, gouvernements, multinationales, investisseurs, institutions régionales : ACP-Relationnistes agit comme un facilitateur de décisions complexes. Audiences sensibles, missions confidentielles, plaidoyer ciblé, accès aux cercles décisionnels : ici, rien n’est laissé au hasard. Chaque intervention commence par une cartographie d’influence, une lecture fine des rapports de force, une analyse juridique et politique.
Le pouvoir du réseau, la discipline de la méthode
Dr Diallo ne sait plus où il habite, pressé, élégant et discret ; toujours en deux avions, il n’aime pas le mot réseau. Il préfère parler de « networking ». À la place de lobbyiste, il crée ACP-Relationnistes. Avec lui, le réseautage est une discipline : clubs d’affaires fermés, forums sectoriels ciblés, rencontres B2B calibrées, formateur de pitch projet, audiences préparées comme des négociations diplomatiques.
Le cabinet intervient sur des secteurs hautement sensibles : communication, cadre réglementaire, télécommunications, sécurité, ressources naturelles, énergie, infrastructures, transports, BTP, agro-business. Autant de domaines où la décision publique croise l’intérêt privé, et où l’approximation est synonyme d’échec.
La parole, une puissance mixée à l’influence
Dans un continent où la parole circule vite, parfois trop, la marque ACP-Relationnistes repose sur une promesse non négociable : la confidentialité absolue. Accords de non-divulgation, sécurisation de l’information, cloisonnement des missions : le cabinet fonctionne comme une cellule stratégique plus que comme une vitrine.
«Nous travaillons souvent là où il n’y a ni communiqué de presse ni photo officielle », glisse-t-il à ses interlocuteurs. Une posture qui tranche avec l’ère de l’exposition permanente, mais qui correspond à la nature même des missions : influencer sans s’exhiber.
Un versant symbolique : former les élites africaines à la parole
Parallèlement à ACP-Relationnistes, Dr Cheikh Omar Diallo poursuit une autre œuvre : celle de la transmission intégrale dans la communication et la prise de parole stratégique. Depuis plus de dix ans, il est le fondateur et président de l’École d’Art Oratoire et de Leadership (EAO-Afrique), présente dans une dizaine de pays. Des centaines de hauts fonctionnaires, dirigeants publics et privés y ont été formés, au leadership et à la communication d’impact.
Institutions sous-régionales (CEDEAO, UEMOA, BOAD), multinationales (CMA-CGM, Orange, Ecobank, UBA), grands projets structurants (ports, aéroports, TER) : l’EAO est devenue une référence discrète mais solide dans la fabrique des élites communicantes. Environ 10.000 orateurs formés, cela constitue un vaste réseau d’influence en Afrique.
Chez Dr Cheikh Diallo, la communication n’est jamais décorative. Elle est politique au sens noble : elle structure le réel, crée de l’adhésion, sécurise l’action publique. Vision prospective, agilité décisionnelle sous pression, storytelling institutionnel, gestion des imprvus : ses soft skills sont celles d’un homme habitué à la communication de crise.
Distingué Chevalier de l’Ordre du Mérite, présent dans de nombreuses missions officielles à travers le monde, il appartient à ces profils rares qui savent parler aux présidents comme aux investisseurs, aux ministres comme aux diplomates.
Par Ismael AÏDARA (Confidentiel Afrique)


