Le paysage médiatique sénégalais s’enrichit d’un nouveau quotidien du nom de SOLO QUOTIDIEN, un tabloïd de 10 pages et employant 6 journalistes permanents et du personnel chargé de l’infographie et du volet commercial sous la direction du vétéran journaliste, Assane SAMB, une célébrité médiatique qu’on ne présente plus. Va- t-il survivre dans un contexte de crise économique et financière abyssale pour une grande majorité des médias du pays?
Une nouvelle voix, une vitrine, affichant des ambitions fortes, trace son sillon. SOLO QUOTIDIEN, un des produits du groupe Africa 7, qui tente de sortir la tête de l’eau, après un feuilleton judiciaire haletant.
SOLO QUOTIDIEN », le dernier né des journaux sénégalais dans vos kiosques. Sobrement coloré à l’infographie classique, pas la gueule des grandes couvertures magazines, est un tabloïd séquencé de 10 pages avec une diversité de Rubriques (Bulles-Échos, Politique, Nation, Justice, Économie, Sports ). SOLO QUOTIDIEN donne de la voix sous la plume alerte de ses rédacteurs au nombre de 6 sous la direction du vétéran journaliste Assane SAMB. Un homme de presse aux « bons codes ». Sorti de la « boite magique et tourmentée » du groupe audiovisuel AFRICA 7, en proie à un feuilleton judiciaire époustouflant, SOLO QUOTIDIEN ouvre une nouvelle page du traitement de l’information quotidienne au Sénégal où les modèles économiques peinent à prendre de l’épaisseur. Le quotidien SOLO du groupe Africa 7 entend tracer son sillon, au défi ambitieux, et s’imposer dans le paysage médiatique sénégalais. Au prix de servir le public de plus en plus exigeant. Son modèle économique jusqu’ici non décliné va- t-il faire la différence ou se relever des goulots qui étranglent l’écosystème médiatique sénégalais. Le coût d’investissement mis sur la table pour le groupe de presse Africa 7 reste la grande inconnue, malgré l’insistance de Confidentiel Afrique.
Par Hugues DESORMAUX (Confidentiel Afrique)