Aussitôt entamé son deuxième quinquennat a la tête du pays, le Président burkinabé Roch Marc Christian KABORÉ exhume le dossier de l’ancien homme fort de Ouagadougou, Thomas SANKARA. L’assassinat de ce dernier entouré jusqu’ici de zones d’ombre continue à hanter le pays. Le dossier qui a refait surface a atterri sur la table de la juridiction militaire compétente de Ouagadougou. Le tribunal militaire burkinabé a décidé de la mise en accusation de l’ex-Président Blaise Compaoré pour attentat à la sureté de l’État, complicité d’assassinat et recel de cadavres dans le dossier du meurtre de l’ancien chef de l’État Thomas SANKARA.
Gilbert Diendéré, ancien bras droit de Blaise Compaoré, emprisonné depuis le putsch avorté de 2015, est également poursuivi pour complicité au même titre que son ancien collaborateur. Au total, ils seront 14 personnes à comparaitre devant le tribunal dans ce dossier.
Refugié en Côte d’Ivoire depuis sa chute en octobre 2014, l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré fait partie des accusés et devra également comparaitre. Toutefois, beaucoup de questions taraudent les esprits. Pourquoi attendre maintenant pour accélérer la mise en accusation officiellement et, surtout pendant seulement le début de la deuxième mandature du Président KABORÉ?
Par Maguette Mbengue (Confidentiel Afrique)
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