La mémoire du journaliste Babacar Touré restera à jamais gravée dans la mémoire de la nation sénégalaise. La maison de la presse portera désormais son nom. Babacar Touré est décédé dimanche dernier, à Dakar. Le défunt était un des pionniers de la presse privée au Sénégal. En Afrique, sa plume était réputée d’une fertilité extrême et très respectée. Plusieurs générations de journalistes africains l’ont connu, côtoyé et pratiqué. Un baobab s’est affaissé. Un brillant sujet. L’élégance dans le style et l’orthodoxie pure et dure de faire du bon journalisme. Bref, Bab’s était un condensé d’une lumière dans les idées. Dans le microcosme médiatique africain en France, des grandes signatures de l’époque, entre autres ; Jean Pierre NDIAYE, Marie Roger Biloa, Blaise Pascal Talla, Rachid NDIAYE, Assane DIOP de RFI, Marcel Mendy, Brice Ahounou, Elimane Fall, avaient du respect pour lui. Ses écrits donnaient du plaisir à lire. Ses confrères un peu partout en Afrique le considéraient comme étant un des pionniers de la presse privée et indépendante au Sud du Sahara.
L’ancien Président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), et président du groupe Sud Communication a reçu les hommages de ses pairs sénégalais mais aussi africains.
Babacar Touré fondateur du premier quotidien et de la première radio privés du Sénégal, a vécu en immortel pour parler comme Aristote!
Pour rappel, la maison de la presse, a été érigée pour servir d’espace de dialogue et de concertation offrant aux journalistes et, aux techniciens de la communication sociale un cadre d’épanouissement et de travail. Le Grand Babacar mérite ce nom. Lui, le Héros et l’Hérault.
Par Maguette Mbengue (Confidentiel Afrique)
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