Dans l’ombre du pater et, de la vigie du palais, Ouhoumoudou Mahamadou, qui y officie comme Dircab du Président ISSOUFOU, il va donner de son temps, de son énergie et de son expertise, pour faire bouger les lignes. Abba ISSOUFOU met le pied quelques mois, plus tard, à l’étrier, en ‘’drivant’’ le très stratégique Pôle Communication et Nouvelles Technologies.
Début juillet 2019, en marge du 12ème Sommet des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, organisé au Niger, il s’investit et carbure à plein pot.
Une boite à idées au calme olympien
Tantôt, murmurant dans l’oreille du Président nigérien, tantôt aux petits soins des participants. Souci constant de ripoliner l’image du sommet.
On dit de lui, une vraie boite à idées. Dans la discrétion et, d’une énergie débordante, à faire passer les bons codes, dans le but de renforcer l’image de l’action présidentielle, Abba ISSOUFOU n’est pas dans le bling-bling ostentatoire, comme bon nombre de fils de Chefs d’État africains, privilégiant l’effacement et l’éloignement aux effets souvent corrosifs de la magie des plateaux de télévisions. Il parle peu, ou presque pas. Il est de cette génération de jeunes leaders africains qui comptent.
En 2015, il a décroché un MPA (Master in Public Administration) à la Harvard Kennedy School of Government (2ème Nigérien de l’histoire du pays à sortir diplômé de Harvard). En 2019, Abba a été classé 27ème dans le classement Forbes Afrique/Choiseul des personnalités africaines de moins de 40 ans les plus influentes.
Par Ismael AIDARA (Confidentiel Afrique)
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