L’information a été relayée sur les réseaux sociaux gabonais, mais c’est une intox. Dans un communiqué paru le jeudi 2 mai, Pascal Houangni Ambouroue le ministre gabonais du Pétrole, du gaz et des hydrocarbures a apporté un démenti du gouvernement face aux informations distillées sur une prétendue liquidation de la GOC et de la SOGARA sur demande du FMI (fonds monétaire international).
«Il n’a point été question pour le FMI de donner une quelconque injonction au gouvernement gabonais de liquider la compagnie nationale des Hydrocarbures (GOC) ou la société gabonaise de raffinage (SOGARA)», précise le ministre.
Le ministre révèle qu’il découle des entretiens avec les plus hautes autorités du FMI, qui ont séjourné au Gabon du 24 au 30 avril 2019 que : «le FMI apprécie et salue les réformes structurelles engagées par le gouvernement et notamment dans notre département. Mais il ne s’agit pas d’injonction pour la liquidation de ses entreprises qui relèvent du domaine de l’État. Le FMI n’a pas cette vocation», reconnaît-il.
Avant les éclaircissements du ministre apportées sur cette affaire, c’est le chef de la délégation du FMI au Gabon, qui a tenu à démentir les allégations faites à leur endroit devant la presse locale. «Le FMI n’a pas le pouvoir de liquider des entreprises appartenant à des États souverains, cela ne ressort pas de sa responsabilité», se défendait Yéyiné Loko.
Par M. MB avec Confidentiel Afrique
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