Malgré des appels internationaux à la retenue et au calme, de violents combats ont opposé dimanche les forces paramilitaires du maréchal Haftar (qui veulent conquérir la capitale), aux hommes de troupes du GNA.
Moscou appelle à un règlement pacifique et Washington de son côté demande un «arrêt immédiat» des confrontations. Les grandes puissances ne sont pas parvenues à se faire entendre par l’homme fort de l’Est de la Libye, le Maréchal Haftar.
Escalade militaire désapprouvée par l’Union européenne et le G7
Les chefs de diplomatie du G7 réunis en France, ce lundi optent pour une démarche «d’exercer la pression» pour que cesse l’offensive du Maréchal Haftar. Le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) a vite aussi réitéré son soutien au peuple libyen, et ce en appelant l’armée nationale du maréchal Haftar à interrompre toute hostilité.
La Libye, pays riche en pétrole, renoue avec le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Des conflits internes planent sur le pays. L’offensive lancée depuis jeudi dernier par les hommes de Haftar qui veulent prendre Tripoli et étaler leurs bases dans l’Ouest du pays est le énième conflit qui secoue le pays, opposant ainsi les deux parties rivales qui se disputent le pouvoir. Le pouvoir central de Tripoli est soutenu par la communauté internationale, alors que l’homme fort de l’Est est appuyé par le Qatar, l’Égypte, la Turquie.
Par M.MB avec Confidentiel Afrique
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