Pour les conférenciers, on note la présence de Monsieur MabingueNgom, Directeur Régional du Bureau régional de l’UNFPA, Fenosoa Ratsimanetrimanana, Conseiller régional en santé maternelle et reproductive à l’UNFPA, Professeur Macodou SALL, Directeur en Santé publique et en épidémiologie. Et comme modérateur Jacob Enoh Eben, Conseiller régional en communication. Situation d’urgence sanitaire, nouveau procédé de communication pour faire passer le message de la Représentation du Bureau régional UNFPA. La nouvelle pandémie du coronavirus s’est maintenant propagée pratiquement dans tous les pays du monde, causant plus de 3 000 000 de cas et plus de 200 000 décès. L’Afrique de l’Ouest est l’épicentre de la pandémie dans le continent africain. Sur 16 pays, les 12 sont dans une phase de transmission communautaire avancée. Par exemple, dans des pays comme le Sénégal et le Niger, on note une ascendante rapide des cas positifs, en 8 jours les cas Covid+ ont dépassé la norme.
Contrairement à la Mauritanie qui en 72 jours compte 1 cas actif. Le taux de fatalité est élevé dans certaines zones et la disponibilité des tests pose un réel problème dans certains pays comme le Ghana, le Bénin.
Le continent africain compte plus de 43000 cas et 1400 décès, soit un taux de 26%.
Le professeur Macodou Sall a développé la santé reproductive et infantile pendant la pandémie du Covid- 19. Plusieurs questions ont été soulevées, le Covid-19 draine plusieurs facteurs dans la santé reproductive, le taux de mortalité néonatale en cette période est très élevé, cela est due du fait que les patients en état de grossesse ne fréquentent pas régulièrement les structures sanitaires, ayant peur de contracter le virus. En cette période, on constate également les violences conjugales et, plus la maladie dure, plus les scènes de violences vont se répéter dans les foyers.
«Développer les abris et les logements temporaires pour les survivants. Il est nécessaire de veiller à ce que les logements soient disponibles pour les femmes et jeunes filles qui courent un risque élevé de violence dans leur foyer pendant les pandémies », recommande le Professeur Macodou Sall.
«Pour faire face à cela, nous utilisons une approche de communication à l’endroit des personnes ayant besoin des services de santé. Pour faciliter la transmission du message, nous travaillons avec les associations des jeunes. Egalement, nous appuyons les pays, au niveau des structures sanitaires, surtout les maternités dans le renforcement en matière de protection personnelle », dira Monsieur Mabingue NGOM.
En Afrique, comme un peu partout dans le monde, la communication des gouvernements n’est pas parfaite. Il semble y avoir une rétention d’informations. Malgré que pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, on a assisté à des réactions rapides pour trouver des solutions face à la pandémie.
« Le traitement africain que l’on appelle le Covid Organics ou artemisia, le FNUAP se fit aux consignes de l’organisation mondiale de la santé (OMS) », se défend le directeur du Bureau régional. Au détour des interventions, les unes après les autres, la conférence virtuelle interactive a été une réussite parfaite en terme de communication stratégique ciblée.
Par Maguette Mbengue (Confidentiel Afrique)
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