David Bohigian, Président Directeur Général par intérim de l’Overseas Private Investment Corporation (OPIC) a présenté le nouvel organisme de développement comme « une agence de financement du développement modernisée qui regroupe les capacités de l’OPIC et de la Development Credit Authority de l’USAID et offre des produits financiers innovants permettant de mettre des capitaux privés à la disposition des pays en développement. »
L’U.S. International Development Finance Corporation (DFC), qui commencera ses activités courant novembre prochain, est censée faire progresser les investissements américains dans les économies émergentes du monde entier, avec une concentration toujours forte en Afrique.
La loi BUILD, fer de lance des futurs investissements
La DFC voit ainsi le jour suite à l’adoption de la loi BUILD signifiant en français une « meilleure utilisation des investissements menant au développement » pour consacrer l’engagement des États-Unis envers le financement du développement, et sa volonté de travailler sur les marchés émergents.
Avec un plafond d’investissement de 60 milliards de dollars, la DFC devra catalyser des centaines de milliards de plus et pour la première fois, elle fera des investissements en actions notamment dans les fonds de capital-investissement sur tout le continent.
La DFC viendra épauler L’USAID auprès du secteur privé avec l’Autorité de crédit de développement et « certaines des personnes qui garantissent les prêts dans le secteur privé à l’USAID rejoindront la Development Finance Corporation » à confié M. Bohigian qui pense que « ce modèle de financement du développement représente vraiment l’avenir de la finance, et nous avons l’intention d’investir en Afrique depuis longtemps. »
Oussouf Diagola, Grand Reporter à Paris (Confidentiel Afrique)
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