En dépit de la tempête qui menaçait son fauteuil, le nigérian a dû y résister. Il a rempilé haut la main. À défaut de combattants sur le ring. Le 27 août dernier, à l’occasion des 55èmes assemblées annuelles de l’institution financière, le nigérian Dr Akinwumi Adesina a été réélu pour un second mandat de 5ans.
Le mardi 1er septembre 2020, il a été investi officiellement. Une cérémonie d’investiture aux couleurs de la Covid-19, s’est tenue en visioconférence. Les chefs d’État, les gouverneurs et les parties prenantes externes ont pris part à cette cérémonie qui marque un nouveau défi pour le président de la BAD.
Lors de son discours d’investiture, Adesina Akinwumi a tenu à remercier les chefs d’État et de gouvernement et, plus particulièrement SE Obansanjo. Mais, également la jeunesse, les femmes et les anciens hauts fonctionnaires de l’institution. S’agissant des défis et perspectives, le Président de la BAD a listé un certain nombre d’objectifs à atteindre pour booster la croissance économique et, créer des emplois. La lutte contre la pandémie de la Covid 19 a aussi été mentionnée.
« En regardant vers l’avenir, je puis vous assurez que la banque jouera un rôle encore plus important pour renforcer le dialogue politique avec les pays. Nous allons œuvrer à l’appui d’une gestion pérenne de la dette au service d’une croissance verte et, surtout à la création de plus d’emplois pour les jeunes dans nos pays. Nous ferons grandir les partenariats qui ont été tissés, qu’ils soient financés, qu’ils soient axés sur le savoir ou encore basés sur les investissements », a rassuré le Président de la BAD.
Pour rappel, le premier mandat du Dr. Adesina avait été marqué par des accusations de mauvaises gouvernances. Après une enquête indépendante internationale, il a été finalement blanchi.
Par Maguette Mbengue (Confidentiel Afrique)
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